Ali Fergani : L’offre du Ahly pour Daoud varie

Le nouvel entraîneur du Ahly de Tripoli, l'Algérien Ali Fergani, débute bien sa mission. Il a remporté trois victoires enregistrées en quatre matches disputés. Il affirme que les dirigeants ambitionnent de faire du Ahly le plus grand club du Maghreb. Il évoque également le transfert de Daoud au Ahly.

- Pouvez-vous nous dire dans quelles conditions vous avez atterri au Ahly de Tripoli ?
- Avant de prendre en main le Ahly de Tripoli, j’étais le conseiller technique de l’EN mauritanienne avec laquelle j’ai disputé 2 matches. L’un contre le Bostwana et l’autre contre le Burundi. Le contrat, qui me liait à la Fédération mauritanienne, stipulait que je pourrai me libérer à tout moment. Les Mauritaniens pouvaient également le résilier. Comme je ne travaillais pas à plein temps et que la fédération n’avait pas les moyens de sa politique, j’ai préféré opter pour le Ahly de Tripoli.

- Quelle est la durée de votre contrat ?
- J’ai signé jusqu’à juin 2007 avec une possibilité de reconduction.

- Sur le renforcement de l’équipe, on sait que les dirigeants du Ahly de Tripoli veulent coûte que coûte enrôler Daoud Omar…
- Non, mais il y a eu des contacts. Les dirigeants se sont même déplacés à Alger pour négocier avec leurs homologues de la JSK. A ma connaissance, les dirigeants kabyles ne veulent pas laisser partir Daoud, d’autant que son contrat court jusqu’en juin 2008. Le Ahly ne peut pas attendre longtemps.

- Est-il vrai que le président du Ahly a proposé 600 000 dollars à la JSK ?
- Non, ce n’est pas vrai. L’offre est très loin du chiffre qu’on avance. Je crois qu’elle varie entre 200 000 et 250 000 dollars. Il ne faut pas être dupe. Avec 600 000 dollars, on pourrait aller recruter en Europe.

- Vous auriez aimé enrôler Daoud durant ce mercato…
- Bien sûr, Daoud a d’énormes qualités et si on peut le recruter, cela nous permettrait de libérer d’autres places pour les étrangers, vu que Omar est un Libyen.

- Comment allez-vous faire maintenant ?
- On n’a pas d’autre choix que de se tourner vers la piste africaine. On tâchera de faire un recrutement judicieux pour pouvoir jouer les premiers rôles.

- Y a-t-il des joueurs algériens qui vous intéressent ?
- Vous savez, les joueurs algériens nous reviendront très cher et c’est la raison pour laquelle les dirigeants privilégient la piste africaine.

- On dit que les dirigeants du Ahly vous ont donné carte blanche, qu’en est-il au juste ?
- La vie d’un entraîneur est tributaire des résultats. Lorsque je prends un club, je travaille comme si je resterai éternellement dans ce club. J’ai signé un contrat jusqu’en juin 2007 et je ferai de mon mieux pour réussir dans ma nouvelle mission. Les dirigeants ont placé leur confiance en moi et je tâcherai de mener convenablement mon rôle.

- Est-il vrai que les dirigeants veulent faire du Ahly de Tripoli le plus grand club du Maghreb ?
- Absolument, leurs ambitions sont grandes et ils ont les moyens de leur politique. Ils veulent faire un bon parcours en coupe de la CAF. Et ce pour démontrer le retour du football libyen sur la scène continentale. Le Ahly dispose d’un terrain d’entraînement, alors que le Mouloudia d’Alger n’a même pas un terrain.